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Dans un monde qui change, l’âge n’est plus une limite

Publié le24-05-2016

Il est une phrase qui ne sortira bientôt plus de la bouche des plus de 60 ans : « Ce n’est plus de mon âge« . Il est loin ce temps où l’âge marquait des étapes sociales bien précises, jusqu’à nous enfermer dans la vie comme dans une prison. Aujourd’hui, il n’y a plus d’âge pour s’accomplir, ni tabous pour se limiter. Refaire sa vie, choisir une nouvelle tribu, que la vie nous ait éloigné ou non de notre famille, c’est gagner en liberté et augmenter le plaisir d’être soi. Être soi jusqu’au bout, même quand on n’est plus là, devient même tendance. Une façon, sans doute, de vouloir donner tout son sens à notre existence.


Refaire sa vie : pour une nouvelle jeunesse

Quand on se disait oui pour la vie au Moyen Âge, on le faisait pour 15 ans, pour 25 ans au XIXe et en 1975 (mais qui s’en doutait ?) pour 50, voire 60 ans. Alors, forcément, dans une société où la vie se vit avec passion, entretenir la flamme durant tout ce temps, c’est épineux. Résultat ? Le taux de divorces des plus de 60 ans est en plein boom. Des divorces assumés, pour se retrouver soi-même et se réinventer. Le Cupidon des temps modernes : Internet, veille à ce que chacun(e) retrouve l’amour, via ses sites de rencontres spécialisés et thématiques, mais aussi ses réseaux sociaux, type Copains d’avant, où toutes les retrouvailles sont permises. Le mariage sur le tard se fait nouveau phénomène, nouveau conte de fée. « L’amour sans les tracas » d’après Macha Méril.

 

Choisir sa tribu : multiforme et solidaire
« Et si on vivait tous ensemble ? » se lançaient en 2012, sur les écrans, Jane Fonda, Pierre Richard et leurs amis de 75 ans. La vie en communauté quand la mémoire flanche un tantinet, mais que l’esprit reste libre, est une aventure de plus en plus souvent tentée. Toutes les co-habitations ne se font pas entre amis, mais toutes ont ce but : créer du lien là où risque de s’installer l’absence. Une tribu ce n’est pas nécessairement vivre ensemble sous le même toit, c’est partager avec d’autres individus, que l’on choisit, quelque chose de concret et même de vital dans lequel s’épanouir. Une éthique, une passion, un combat, un loisir. Une tribu s’invente au quotidien, selon ses propres codes. C’est une fusion vivante avec les autres, qui enrichit notre personnalité.

 

Orchestrer sa fin de vie : nous incarner dans nos dernières volontés
Qui de nous a signé ou va signer l’un des 11 millions de contrats obsèques prévus en 2025 ? Soit dans dix ans. Des contrats où l’on peut tout régler à l’avance, financièrement mais aussi dans le déroulement et l’ambiance de nos adieux. Si des Britanniques ont mis au point un cercueil connecté diffusant des images du défunt et les hommages laissés en direct des réseaux sociaux, une tendance serait plutôt à l’éco-responsabilité. En plus de ne pas être une charge pour nos familles, on voudrait ne pas en être une pour la planète. En attendant que soit autorisé le projet « capsula mundi » qui veut nous transformer en arbre et nos cimetières en forêt, on peut déjà « transmettre notre générosité » pour rendre le monde plus juste sur testament.be.

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