La loi d’adaptation de la société au vieillissement sera discutée en seconde lecture à l’Assemblée nationale à partir du 15 septembre, pour une entrée en vigueur prévue le 1er janvier 2016.
Alors que ses mesures phares sont la revalorisation de l’APA et l’instauration d’un droit au répit pour les aidants (environ 500 euros par an pour les personnes les plus en perte d’autonomie), le gouvernement a déposé des amendements destinés à éclaircir les points qui étaient encore incertains. En particulier, l’un deux prévoit une clarification de la tarification des Ehpad (Établissements de retraite médicalisés) à l’horizon 2024.
Un projet de loi qui est loin de satisfaire tous les acteurs du secteur. Sur le droit au répit, un groupe d’aidants a récemment dénoncé la « douche froide » du droit au répit, exposant ici les raisons de leur inquiétude.
Par ailleurs, les représentants des entreprises des services à la personne craignent que la loi vienne leur couper les ailes, et les empêcher de se développer, alors que le secteur est créateur d’emploi (330.000 à l’horizon 2020). Ils ont lancé en début de mois une campagne virale et un collectif #privédegrandir qui a été reçu au ministère du travail.