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Perte d’autonomie : des aides financières existent

Publié le25-06-2019

 Pour les séniors en perte d’autonomie, les coûts engendrés pour se faire aider dans les tâches du quotidien, bénéficier de soins adaptés ou aménager son logement peuvent rapidement être difficiles à assumer. Heureusement des aides financières sont proposées par l’Etat, les départements ou encore les caisses complémentaires de retraite. Tour d’horizon.

-> Apa : une aide à la dépendance pour tous

L’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) a justement été mise en place pour accompagner les personnes âgées dépendantes. Elle peut être versée quel que soit l’hébergement du senior concerné (domicile, résidence autonomie ou encore Ephad).

Elle est allouée à toute personne de plus de 60 ans qui subit une perte d’autonomie en fonction de son degré de dépendance (niveau de perte d’autonomie de la personne), du coût des aides à mettre en place et de la participation financière du bénéficiaire.

Le degré de dépendance est déterminé par le médecin traitant ou un travailleur social mandaté par le conseil départemental pour une personne vivant à domicile, et par l’équipe médico-sociale pour une personne résidant en maison de retraite. Il est établi sur la base de la grille AGGIR. Il existe 6 Gir. Seuls les Gir 1 à 4 ouvrent droit à l’Apa.

Ainsi l’APA à domicile, que l’on distingue de l’APA en établissement, peut par exemple atteindre un montant maximum de 1720 euros pour une personne âgée dont le degré de dépendance est Gir 1 ou 665 euros pour un senior diagnostiqué Gir 4.

Financée par le conseil départemental, elle peut participer au paiement d’une aide à domicile, d’un accueil de jour, d’une partie du tarif dépendance d’un Ephad ou encore au portage de repas. Pour en bénéficier, il faut s’adresser au centre communal d’actions sociale (CCAS) ou directement au Conseil départemental.

-> Financer une aide à domicile

Les seniors non éligibles à l’Apa qui ont des difficultés à faires certains gestes du quotidien, comme le ménage, la toilette ou la préparation des repas, peuvent, sous conditions de ressources et d’âge, bénéficier d’aides accordés par le département.

Les personnes âgées dont le degré de dépendance a été évalué à Gir 5 ou 6 peuvent notamment y prétendre. Pour ce faire, elles doivent être âgées d’au moins 65 ans, ou avoir au moins 60 ans et être reconnues inaptes au travail. Et leurs ressources mensuelles doivent être inférieures à 833€ si elles vivent seules et 1293€ pour un couple (hors aides au logement).

Et dans le cas où les seniors en perte d’autonomie ne répondent pas à ses critères, il faut se renseigner auprès de leur caisse de retraite. Nombre de complémentaires proposent par exemple des CESU (chèque emploi-service universel) en partie ou totalement financés.

-> Aménager son logement : plusieurs solutions possibles

Même en cas de perte importante d’autonomie, les personnes âgées peuvent rester à domicile, à condition toutefois d’adapter leur logement pour sécuriser leurs déplacements et actions du quotidien. Les chutes, par exemple, se produisent souvent dans des salles de bain ou la nuit. Mais aménager son domicile peut être très onéreux. Le coût moyen d’une adaptation d’un logement est compris entre 5000 et 10 000 euros.

Pour financer un éclairage intelligent, l’installation d’une douche à l’italienne ou des wc surélevés, les Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (Carsat) proposent une aide à l’amélioration de l’habitat pour les personnes en perte d’autonomie légère, en fonction du montant des travaux et des ressources. L’Agence nationale de l’Habitat (ANAH) a également un dispositif dédié. Ses aides sont néanmoins réservées à des personnes aux revenus modestes, et propriétaires d’un logement de plus de 15 ans.

Enfin certaines dépenses liées à l’installation d’équipements pour personnes âgées dépendantes donnent droit à des crédits d’impôts.

Dans tous les cas, le plus simple est de se rapprocher du CCAS ou du CLIC (centre local d’information et de coordination).

 

Usbek&Rica

 

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